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Jazz Chroniques et coups de cœur
11 septembre 2008

Viens, je t’emmène en ballade avec Benny !

BennyCarter

Si la première année du blog aura vu défiler un bon nombre des acteurs du jazz actuel, je pense sérieusement que cette 2ème année rendra un hommage aux belles années et plus précisément aux années 50 !

Un retour aux sources pour moi qui me donne une frite musicale d’envergure, comme en vous proposant ce soir cette petite ballade avec Benny Carter, qui, un certain 22 juillet 1957 réunissait autour de lui la crème des musiciens West Coast pour signer sur le label Contemporary, un album magnifique, « Jazz Giant ».

On peut dire que ce « Walkin’ Thing » signé de la plume de Benny nous invite vraiment à travers une ballade bucolique, si plaisante et agréable, servie magistralement par les musiciens réunis ici, qui atteignent un sommet sur cette composition si simple de prime abord mais particulièrement bien ficelée.

Shelly Manne et Leroy Vinnegar assurent comme toujours une rythmique de premier ordre, un tandem qui a fait ses preuves, sur lequel se superpose le touché si délicat de Jimmy Rowles, tout en finesse,  et un Barney Kessel qui rends honneur au blues.

En somme, un tapis de velours pour servir la section de cuivre composée de Benny Carter, Ben Webster et Frank Rosolino, magnifique comme toujours !

On retrouve avec plaisir le son si magnifique de Benny Carter, un des plus grands sons du saxophone Alto, un musicien qui aura su traverser tous les courants sans aucune appréhension mais aussi démontrer une ouverture d’esprit des plus remarquables aux fils des décennies pour un musicien qui ne l’oublions pas, révolutionnait alors au courant des années 30 le son du saxophone Alto et demeurait un des plus grands arrangeurs de l'histoire du jazz.

Signature_Jazz_Chroniques_et_coups_de_coeur_2

1

BENNY CARTER "Jazz Giant"

1.Old Fashioned Love (Cecil Mack & James P.Johson)
2.I'm Coming Virginia (Donald Heywood & Will Marion Cook)
3.A Walkin' Thing (Benny Carter)
4.Blue Lou (Edgar M.Sampson & Irving Mills)
5.Ain't She Sweet (Mil ton Ager & jack Yellen)
6.How Can You Lose (Benny Carter)
7.Blues My Naughty Sweetie Gives To Me (Arthur N.Swanstone, Charles R. McCarron & Carrey Morgan)

Benny Carter: alto sax, trumpet
Ben Webster: tenor sax
Frank Rosolino: trombone
Andre Previn, Jimmy Rowles: piano
Barney Kessel: guitar
Leroy Vinnegar: bass
Shelly Manne: drums

Enregistré les 11 juin, 22 juillet, 7 octobre 1957
et le 21 avril 1958

Contemporary Records

Boomp3.com

Ou en écoute par ici !

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Commentaires
B
Oh que cela voyage léger et brûle avec une légèreté confondante. Le feu de la swing era apaisé par la distance élégante des orchestrations cool et autant de velours caressé dans le sens du poil....
Z
@JB,<br /> <br /> Oui, l’album est superbe et je vais aller faire un tour chez toi où j’étais passé il y a quelques jours, à la suite de mon billet en me disant que tu avais parler de lui, mais je n’ai pu rester, donc je vais aller te lire attentivement !<br /> <br /> Merci de ta visite JB<br /> <br /> Amitiés
J
Le grand Benny !!<br /> auquel un hommage fut rendu cet été au festival de Neuville en Poitou...superbe album !<br /> <br /> Pour infos complémentaires tu peux voir ceci :<br /> http://www.noctamblues.com/article-18990721.html<br /> <br /> Amitiés<br /> JB
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