Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jazz Chroniques et coups de cœur
9 août 2007

Caravan version 1 - Duke Ellington, Charles Mingus, Max Roach

ok

Me revoilou pour notre écoute de quelques-uns des grands standards de l’histoire du jazz.

J'ai choisis pour ce 2ème volet un standard très célèbre, un classique de chez classique puisque nous allons nous attarder sur le fameux "Caravan" de Duke Ellington !

Ca va pulser avec cette série, beaucoup de superbes versions à vous proposer durant lesquelles nous aurons loisir de croiser Jacky Terrasson et Dave Liebman en autre pour une compilation des plus éclectiques ! Mais je ne vous en dis pas plus car Z a bien l'intension de vous réserver quelques surprises tout de même !

Il est donc normal que la présentation de "Caravan" soit offerte à Duke Ellington, mais attention, parmi les innombrables  versions du Duke, j’ai retenu celle figurant sur le chef d’œuvre « Money Jungle », enregistré le 12 septembre 1962 à New York en compagnie de Charlie Mingus et Max Roach !

La petite histoire raconte que Mingus, alors en froid avec le batteur Max Roach, est au bord de l'explosion et prêt à quitter le studio !!! Ceci expliquant peut-être la tension palpable qui se dégage de la session comme il est dit.
Effectivement, un sentiment qu’on peux imaginer à l’écoute de cette version de « Caravan ».
Derrière une introduction de Max Roch quelque peu tribal et tendue, Charles Mingus fait une entrée discrète, pas très engagée, laissant la place aux accords secs de Duke pour l’exposé du A du thème pour tendre vers le B, le pond, avec à la clef une cadence ternaire où la bonne humeur n’est pas vraiment perceptible ! Idem pour le solo de Duke où il brode sur le thème et tourne autour avec une reprise finale à l’arraché et une fin des plus inattendues.

Quoi qu’il en soit, cette session historique merveilleuse nous offre de grands moments avec en autre «Money jungle », « Fleurette africaine » pleine de douceur, « Wig Wise » à la tendance Monkienne, et « Solitude », célèbre ballade du Duke.

Oui, un album incontournable !

Signature_Jazz_Chroniques_et_coups_de_coeur_2

Cover

DUKE ELLINGTON CHARLIE MINGUS MAX ROACH "Money Jungle"

1. Money Jungle
2. Fleurette Africaine
3. Very Special
4. Warm Valley
5. Wig Wise
6. Caravan
7. Solitude
8. Switch Blade
9. A Little Max
10.Rem Blues
11.Backward Country Boy Blues
12.Solitude
13.Switch Blade
14.A Little Max
15.Rem Blues

Compositions by Ellington except:
6. by Ellington, Mills, & Tizol, and 7. by DeLange, Ellington, & Mills.

Duke Ellington: Piano
Charlie Mingus: Contrebasse
Max Roach: Batterie

Enregistré le 17 septembre 1962.

Blue Note Records

Publicité
Commentaires
Z
Oui, une énorme pensée même qui va se concrétiser par un bel hommage d'ici peut....
P
Bah ! Roach nous lâche aujourd'hui ! tristounet !<br /> Alors une petite pensée pour ce grand musicien en passant... la "caravan" passe !
Z
Alors no problémo, le quartier des commentaires est ouvert à toutes et à tous ! On passe, on laisse un coucou, on se pose, on boit un verre, on discute !<br /> Bienvenu et merci beaucoup à toutes et à tous pour tous vos commentaires, j'ai trouvé le coing particulièrement vivant ces derniers jours et ça fait rudement plaisir :o)<br /> @Milady :<br /> Pour le papier peint, pas de tons trop vifs STP, l’ambiance est assez feutrée par ici !<br /> @Jacques :<br /> Je suis tout à fait d’accord avec toi, mais le hic, c’est que la seule vieille version que j’avais était sur un tirage qui ne me laissait même pas la liste des musiciens, car comme tu pourras le remarquer, ils sont toujours mentionnés, donc j’ai choisis celle de Monkey Jungle…<br /> Bon, pour Fela j’ai fais une exception car y’aurai eu de la confiture partout sur les murs et Milady aurait eu quelques soucis pour faire la première couche !<br /> Mais je vais mettre des liens…
M
Christian : la ringarde ici, c'est moi. Namého !<br /> (sorry pour la private joke Z, tu refais les papiers peints chez moi... je viens les refaire chez toi ;-Þ )
C
Cette version de Caravan est quasiment apocalyptique, et Duke n'a jamais été aussi proche de Monk sur ce titre ! Il démontre en tout cas sur ce disque toute la modernité de son jeu de piano.<br /> Alors, sans vouloir passer pour un vieux con, il est dommage que tu ne mette pas en écoute la version originale, celle de 1936 ou une des années 40 de Duke. Pour le plaisir d'entendre la section de cuivres de l'orchestre de Duke, et Juan Tizol bien sur !
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité