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Jazz Chroniques et coups de cœur
21 juin 2007

Spéciale Stefano Bollani !!!

Aujourd'hui, j'ai décidé de réserver une attention toute particulière à Stefano Bollani.
Ainsi, j'ai concocté pour vous une journée exceptionnelle avec un contenu riche qui j’espère vous séduira ! En tout cas, j’ai préparé cette spéciale Stefano Bollani avec beaucoup de plaisir et d’attention !

Bonne écoute et bon visionnage !

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Biographie:

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Stefano Bollani est né à Milan le 5 Décembre 1972.

A 6 ans il veut devenir chanteur et pour accompagner sa voix, Stefano Bollani commence à jouer du clavier à la maison. Après quelques années, il enregistre une cassette voix et clavier et l’envoie au mythique Renato Carosone avec une lettre où il explique son rêve. Carosone lui répond en lui conseillant d’écouter beaucoup de blues et de jazz, ce que Bollani fera. Il achète son premier disque : le deuxième volume de l’encyclopédie du jazz, édition «Fratelli Fabbri». A 11 ans, il est inscrit au Conservatoire Luigi Cherubini de Florence où il obtiendra son diplôme de piano en 1993. A 15 ans il commence son activité professionnelle en jouant surtout de la pop et en même temps, il étudie avec Luca Flores, Mauro Grossi et Franco D’Andrea dans ses séminaires à Siena Jazz. En 1996, au Teatro Metastasio de Prato, il rencontre Enrico Rava qui l’invite à jouer avec lui à Paris et lui dit: «Tu es jeune et tu n’as pas des charges de famille. Prends des risque et quitte la pop ! Dévoue-toi entièrement à la musique que tu aimes ».

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Bollani suit ce conseil et renonce à la tournée avec « Jovanotti » rappeur d’envergure nationale et se plonge dans le jazz, expression d’improvisation et de liberté. Les étapes pour parvenir au succès sont rapides : de la collaboration très importante et encore active avec son mentor Enrico Rava, à l’affirmation dans le référendum de la revue Musica Jazz ( meilleur nouveau talent 1998 ) ; de la direction de son Orchestra del Titanic (nombreux concerts à son actif et deux disques pour les éditions Via Veneto ), à la réalisation de disques et spectacles, hommage à la musique du passé ( Abbassa la tua radio avec, entre autres, Peppe Servillo, Irene Grandi, Marco Parente, Elio de les Storie Tese….et Guarda che luna ! avec Gianmaria Testa, la Banda Osiris… ), jusqu’à l’attribution du Premio Carosone, en Septembre 2003, généralement destiné à des chanteurs. Même au Japon, Stefano Bollani a été remarqué par Swing Journal, la publication de jazz la plus importante, lui a conféré, toujours en 2003, le New Star Award pour la première fois à un musicien européen. Ses collaborations sont innombrables, outre celle « historique » avec Rava; Richard Galliano, Gato Barbieri, Pat Metheny, Michel Portal, Phil Woods, Lee Konitz, Han Bennink, Paolo Fresu et ses présences sur les scènes les plus prestigieuses du monde ( de Umbria Jazz au Festival de Montreal, de la Town hall de New York à la Scala de Milan ). Sa musique est souvent plongée dans l’ironie, caractéristique bien évidente dans toutes ses œuvres, certaines particulièrement bizarres et hors des canons habituels, comme la Gnosi delle fanfole, disque pour lequel à composé la musique, avec le chanteur-compositeur Massimo Altomare, sur des poésies surréalistes de Fosco Maraini (1998) et la Cantata dei pastori immobili, sorte d’oratorio pour quatre voix, narrateur et piano, réalisée sur textes de David Riondino, publiée dans un coffret (livre cd) par l’éditeur Donzelli (2004). 

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Il a enregistré quatre disques pour l’éditeur français Label Bleu :  « Les Fleurs bleues », hommage à l’écrivain Raymond Queneau, réalisé avec les américains Scott Colley à la contrebasse et Clarence Penn à la batterie ; un disque en solo « Smat Smat », 2003 ; « Concertone », 2004, pour jazz trio et orchestre symphonique, avec arrangement et direction de Paolo Silvestri et, enfin, « I Visionari », premier disque de son nouveau quintet avec Mirko Guerrini sax, Nico Gori clarinette, Ferruccio Spinetti contrebasse et Cristiano Calcagnile batterie. En 2003, début de la collaboration avec les danois Jesper Bodilsen et Morten Lund pour la Stunt Records avec le cd « Mi ritorni in mente» et, en 2005 , « Gleda, songs from Scandinavia ». Pour la collection « Racconti di canzoni » , publièe par les éditions Elleu en 2004, Bollani a écrit « L’America di Renato Carosone », hommage à l’histoire du swing et du jazz en Italie et surtout à son mythe Carosone. Au mois de Mai 2006, pour la collection dédiée au jazz par l’hebdomadaire L’Espresso, il réalise son premier cd italien en trio avec Ares Tavolazzi et Walter Paoli. Précédemment, le trio avait enregistré des disques pour les éditions japonaises Venus Records. Le caractère fantaisiste et amusant de Stefano Bollani et ses qualités naturelles d’entertainer, lui permet de gagner la couverture de l’hebdomadaire Topolino – toujours en Mai 2006 – seul jazz-man italien à se confronter avec Paperoga ! Au mois de septembre 2006, ont été publiés en même temps, Piano Solo – premier cd à son nom pour ECM – qui se classe tout de suite aux premières positions dans les ventes des disques jazz et entre dans le classement général des ventes de Sorrisi e Canzoni et son premier roman La Sindrome di Brontolo, publié par Baldini Castoldi, Dalai.


Biographie du site de Stefano Bollani.

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Commentaires
M
la musique de stephano me touche beaucoup vraiment c'est magnifique
Z
La musique de Stefano me touche beaucoup et je n'ai jamais pensé à son avenir tant l'essentiel est déjà la, la mélodie, la plus grande des qualités d'un musicien à mes yeux, enfin, à mes oreilles ;-)
P
Super pianiste et grand leader de Jazz qui va fortement progresser dans les prochaines années. Je l'ai vu en mai 2006 à Paris au Sunside...<br /> Très impressionné !<br /> <br /> http://cooldesource.blog.lemonde.fr/2006/05/24/2006_05_stefano_bollani/<br />
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