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Jazz Chroniques et coups de cœur
14 juin 2007

Impressions de concert - Tord Gustavsen Trio à la Maroquinerie

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Hier soir, je découvrais la maroquinerie, endroit intime, plus grand qu'un club, mais bien approprié pour ce type de rencontre. Grosse surprise tout de même puisque le présentateur nous avoue que la soirée avait été prévue avec les spectateurs debouts !!!!!! A croire que la maroquinerie n'est pas habituée à ce genre d'ambiance feutrée, d'ailleurs, je n'avais jamais entendu parler de ce lieu, perché sur le haut de la rue Ménilmontant qui nous a tout de même offert un siège, nous permettant d'assister au concert dans de bonnes conditions !
Le Tord Gustavsen Trio reçoit une ovation impressionnante dés son arrivé ! C'est marrant, en premier lieux, j'ai envie de dire que la voix de Tord, que l'on a pu entendre, lors de l'annonce des morceaux était vraiment représentative, de l'homme, du musicien, une voix douce, celle d'un homme qui semble être touché par la grâce. Plus que les mots, seuls les notes semblent compter.
Le trio impressionnant de cohésion nous a offert un concert magnifique, enivrant, touchant, où la douceur était au RDV. Il a été intéressant d'observer la structure du trio, avec Tord qui vient nous charmer dans un océan de douceur, Harald Johnsen à la contrebasse qui apporte l'assise au trio et Jarle Vespestad aux baguettes qui génère toute la nuance du groupe, comme un architecte de l'énergie et de la finesse.
Voila un vrai trio, armé d'une connivence émouvante, dans lequel aucun des acteurs ne prendra peur de s'effacer totalement pour mettre en valeur la musique tout simplement. Le concert faisait évidement la part belle au dernier opus "Being There" qui nous a fait découvrir un trio qui s'immisce petit a petit dans des tempos médiums avec un son plus soutenu dans une  esthétique typique ECM Records. Je pense que les amoureux du Trio restent intimement touchés par la sensibilité à fleur de peau de Tord Gustavsen qui a trouvé au sein de la rythmique qui l'entoure un vrai tapis de velours. A observer le public, j'ai bien compris que je n'étais pas le seul a être envouté par le jeu du pianiste.
Est ce du à mon extrême sensibilité ? Quoi qu'il en soit, écouter Tord, c'est synonyme de douceur, de tendresse, d'émotion, de gravité, d'envoutement. Oui, la musique du Tord Gustavsen Trio me touche profondément, c'est impressionnant, les larmes ne sont pas loing...

Je vous laisse avec 2 extraits de leur dernier opus "Being there".

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Commentaires
J
On a non seulement l'impression d'y être, mais surtout l'envie de les voir la prochaine fois qu'il passent par chez nous.<br /> <br /> Ils seront à Montréal le 2 juillet prochain, mais j'ai déjà des billets pour Bugge Wesseltoft, dont je vous reparlerai, bien entendu...<br /> <br /> Jean François
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